Vous êtes propriétaire d’un appartement en location et que vous avez pris la décision d’effectuer quelques travaux pour le rénover correctement ? Sachez qu’il existe toute une panoplie d’aides pour vous rendre la tâche plus facile.
Les aides de l’ANAH
En tant que propriétaire, lorsqu’on est confronté à des travaux pour remettre en état l’appartement en location, et surtout lorsque les couts qui y sont liés deviennent de plus en plus lourds, tout ce qu’on veut, c’est de bénéficier d’un aide particulier permettant de couvrir la plupart des dépenses. Heureusement, il y a l’ANAH (Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat), comme son nom l’indique, qui a pour objectif de soutenir les propriétaires bailleurs, essentiellement au niveau de la rénovation et de la réhabilitation des résidences en location. Pour pouvoir bénéficier des aides ANAH, il faut à priori savoir si vous y êtes éligibles ou pas : le montant des travaux doit être au minium 15 000 €, le bien immobilier en location doit avoir plus de 15 ans, les travaux réalisés doivent améliorer l’étiquette D du diagnostic DPE et ne doivent commencer qu’après avoir constitué le dossier de demande d’aide, l’appartement doit être loué à des personnes dont les revenus sont modestes… Donc, si vous êtes éligible à l’aide ANAH, cette agence peut vous octroyer jusqu’à 25% du montant des travaux à effectuer.
Le prêt à taux zéro ou PTZ
Si l’appartement que vous louez constitue la résidence principale des locataires, il vous est possible de jouir d’un prêt à taux zéro, connu également sous l’appellation d’éco-PTZ, mais en respectant certaines conditions bien évidemment : les travaux de rénovation doivent à tout prix de réduire consommation énergétique du logement, appartement loué construit avant le 1er janvier 1990, et ainsi de suite. Avec l’éco-PTZ, vous pouvez jouir d’une somme qui peut atteindre 30 000 € et qui est remboursable sur 10 ans, et ce sans taux d’intérêt.
TVA réduite de 5,5% et crédit d’impôt vert
Pour la rénovation d’un appartement en location de plus de 2 ans, les propriétaires bailleurs peuvent également bénéficier d’un faible taux de TVA, soit un taux réduit de 5,5%, notamment pour des travaux de transformation, d’amélioration, d’entretien et d’aménagement. Sont concernés par ce taux réduit la main-d’œuvre, les matières premières, les fournitures, certains équipements. Il faut également veiller à ce que les professionnels qui se chargeront des travaux soient labellisés RGE.
Quant au crédit d’impôt vert, comme son nom l’indique, cet aide est surtout destiné à des travaux de rénovation permettant aux propriétaires d’optimiser l’économie énergie du bien loué, essentiellement les maisons ou les appartements de plus de 2 ans et qui constitue la résidence principale des locataires pour une durée d’au moins 5 ans.