Le meilleur régime fiscal pour louer un bien

En effet, la mise en location d’une maison ou d’un appartement génère des revenus. Du coup, vous êtes dans l’obligation de les déclarer à l’administration fiscale. Si vous êtes donc locataire et que vous souhaitez miser sur la rentabilité de votre investissement, vous devez choisir le régime fiscal qui s’adapte le mieux à votre profil.

Choisir le meilleur régime fiscal pour une location nue

Pour une location nue ou non meublée d’un logement, ou d’un local industriel ou professionnel, les loyers perçus, selon l’administration fiscale, sont considérés comme des revenus fonciers. En effet, ces revenus fonciers viendront s’ajouter à vos autres revenus. Donc, pour les déclarer auprès de l’administration fiscale, vous avez normalement deux options possibles en termes de régime fiscal. D’abord, le régime micro foncier, notamment si les revenus fonciers perçus annuellement ne dépassent pas les 15 000 €. Sous ce régime, vous bénéficierez d’un abattement forfaitaire de 30% sur les montants déclarés. Pour être plus précis, vous ne serez taxé que sur les 70% de vos revenus fonciers. Quant au régime réel, vous accèderez automatiquement à ce régime fiscal si vos revenus fonciers excèdent le seuil du régime micro foncier, c’est-à-dire les 15 000 €. Les propriétaires sous le régime micro foncier peuvent aussi opter pour ce régime sur option. Cependant, il convient de rester attentif, car une fois sous ce régime, vous y resterez pour une période de 3 ans.

Choisir le meilleur régime fiscal pour une location meublée

Les revenus générés par la location meublée relèvent de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) au lieu des revenus fonciers. Et comme le propriétaire ici est considéré comme une entreprise, il sera bien évidemment soumis à des obligations comptables. À l’instar de la location nue, vous avez le choix entre deux régimes fiscaux. Primo, le micro-BIC si les loyers perçus annuellement ne dépassent pas les 70 000 € et les propriétaires peuvent bénéficier d’un abattement forfaire de plus de 50% des recettes. Secundo, en dépassant ces seuils du régime micro-BIC, c’est-à-dire si les loyers perçus outrepassent les 70 000 €, vous accèderez automatiquement au régime réel. Puis, il est aussi possible de bénéficier de ce régime sur option. Bien que ce régime et plus contraignant, on peut dire qu’il est plus intéressant fiscalement parlant : possibilité de déduire certaines charges, en l’occurrence les frais d’entretien, les frais de réparation, les amortissements immobiliers, les impôts locaux, etc.

Quelques précisions sur les exonérations

En ce qui concerne les propriétaires qui louent quelques pièces de leur habitation principale, ils seront exonérés d’impôt sur les produits retirés de la location, mais à condition que les pièces mises en location constituent la résidence principale des locataires, et ce à titre temporaire ou principal. Les chambres d’hôtes peuvent également bénéficier de l’exonération lorsque les loyers perçus annuellement n’excèdent pas les 760 €.

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